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French to Persian (Farsi): فارسی _ فرانسه و بالعکس
Source text - French ترجمه انواع متون از فرانسه به فارسی و از فارسی به فرانسه. ترجمه همزمان
Translation - Persian (Farsi) ترجمه انواع متون از فرانسه به فارسی و از فارسی به فرانسه. ترجمه همزمان
English to French: The Nargun and the stars General field: Art/Literary Detailed field: Poetry & Literature
Source text - English Un
La nuit était déjà tombée lorsque le Nargun commençait à partir. Dans la profondeur des eaux, en dessous des parois plongeantes de la gorge, il s’est mis à bouger avec un grand malaise. Trainant lentement son grand poids derrière lui, il se dirigeait vers l’entrée de la tanière : son long voyage vagabond avait alors commencé.
Deux cents pieds plus haut, sur le vaste plateau, le clair de lune teintait de blanc les gommiers sur lesquels les aigles construisaient leur nid. Il versait sa lumière sur la gorge à fin de toucher les hautes cimes des coachwoods et des orties mais ne pouvait jamais atteindre les rochers noirs et humide du fond. Le seul endroit où une lueur de la lumière argentée descendait, c’était là où l’eau glissait sur le grand bloc de falaise au sommet de la gorge.
L’eau tombe en bas, dans un étang qui parcourt la gorge, résonnant comme une corde de guitare. Derrière cet étang – derrière un rideau de billes que formaient les goutes d’eau en tombant-, se trouvait l’arche de la caverne, basse et large, taillée dans la base de la falaise. Voici donc l’anicienne tanière du Nargun. C’était ici qu’il dormait pendant que les aigles apprenaient à voler et les gommiers à fleurir ; pendant que les étoiles explosaient, que les planètes tournaient et que la terre s’immobilisait ; pendant que la caverne s’ouvrait ; pendant que l’eau ruisselante creusait un étang dans la roche qu’elle remplissait, et construisait gout à goute des colonnes de cristal devant la caverne. Et tout cela, pendant que le Nargun dormait.
Il a enfin ouvert les yeux pour voir la lumière. Petit à petit, il s’est relevé de la terre et s’est mis à bouger. Puis, une nuit, il a émis un son et a crié en bas de la gorge. Puis, un jour, se tapissant dans l’ombre, il s’est agrippé à quelque chose de chaud : il avait trouvé de la nourriture à croquer. Après, il mangeait quand il le pouvait, c’est-à-dire une fois tous les dix ou quinze ans. Il lui arriver de descendre la gorge pour fixer le soleil, regarder une rivière couler ou chasser férocement ; mais toujours il remontait laborieusement la gorge, écrasant les fougères et broyant les mousses sur son chemin, pour aller se cacher derrière les colonnes de cristal.
Parfois, il se rappelait la création du monde et pleurer pour cette longue agonie. Parfois, il se sentait en colère : à cause d’un arbre tombé, d’un étang asséchée, d’un intrus ou parce qu’il avait faim. Puis, il en pleurait. Il avait une sorte d’amour : une certaine réponse aux rythmes lents de la Terre ; Et par fois, lorsqu’il sentait la croûte terrestre se gonfler sous l’effet de l’attraction de la lune, il tombait en extase. Il n’avait pas peur ; seulement, un vaste endroit ensoleillé, ou toute chose étrange, le mettait mal à l’aise. Puis, il venait s’accroupir restant immobile comme une pierre, laissant les petits lézards lui courir dessus.
La Terre tournait autour du soleil comme un papillon de nuit ; le temps passait, et les ombres de la gorge, tout comme la forêt d’en haut, devenaient chaque jour un peu moins dense. Dans la journée, les rayons de soleil venaient se pencher vers le bas et le Nargun s’accroupissait et se cacher. Plus aucune nourriture ne passait par là. Pire encore, il y avait parfois un tremblement dans les roches, une vibration qui ne venait pas de la Terre. Le vieux Nargun s’inquiétait et s’agitait. La Terre, le papillon de nuit aux ailes légères, tournait sans cesse autour du soleil et le malaise du Nargun a continué à grandir jusqu’à ce soir-là.
Les colonnes de cristal étaient maintenant devenues comme un écran chantourné. Surgissant à sa coté avec la masse noire de son corps, le Nargun a fixé à travers l’eau un petit sentier d’étoiles. L’écho de l’eau qui tombait était aussi clair que les étoiles ; il a vacillé lorsque le vieux Nargun s’est mis à traverser les eaux en titubant. Autour de l’étang et sur l’ancien chemin, le Nargun marchait d’un pas lourd, se balançant avec raideur d’un limbe courtaud à l’autre. Une fois arrivé devant l’entré de la gorge, il s’est accroupi un instant avant de se rendre, pour la première fois depuis que la Terre avait fait peau neuve, entra lentement dans la vallée éclairée par la lune. Il a pleuré une fois dans la rage ou la détresse avant de se diriger vers le nord.
Translation - French http://books.google.co.uk/books?id=ieSg09ifdJAC&printsec=frontcover&dq=patricia wrightson&hl=en&sa=X&ei=hHBjUv27EuO60QWJ5IGYCA&redir_esc=y#v=onepage&q=patricia%20wrightson&f=false
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